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L'identification

12/08/2022 (modifié le 12/08/2022) Conseils du vétérinaire
L'identification

L’identification des carnivores domestiques : un acte de protection


Obligatoire en France, l’identification concerne les chiens, les chats et les furets. En effet, selon la loi, tous les chiens de plus de 4 mois (nés après janvier 1999) ainsi que tous les chats de plus de 7 mois (nés après janvier 2012) doivent être identifiés.

A partir de l’âge minimal, elle peut être réalisée à tout moment. Le fait de détenir un animal non identifié expose le détenteur à une amende de 4ème classe, dont le montant peut s’élever jusqu’à 750 €.


  • Carte d’identité

L’identification offre une identité officielle à un animal et c’est la seule preuve du lien qui l’unit à son détenteur. A noter que cette démarche doit être réalisée avant l’acquisition de l’animal par la personne qui le cède (éleveur, particulier, association). Ainsi, l’identification d’un animal assure la fiabilité et la mise à jour de l’ensemble des démarches administratives qui le concernent, et puis, un animal identifié est avant tout plus rapidement retrouvé en cas de perte ! En France, la base de données dédiée aux animaux carnivores domestiques est le Fichier National d’Identification, géré par la société I-CAD.



  • Techniques


Deux techniques coexistent encore aujourd’hui : le tatouage et la puce électronique. Le tatouage est effectué par un vétérinaire ou un tatoueur agréé. Il est réalisé généralement dans l’oreille ou à l’intérieur de la cuisse et nécessite une anesthésie générale. Il a l’avantage d’être visible directement sur l’animal. En revanche, avec les années, il devient de moins en moins lisible. 


La puce électronique (ou transpondeur) est un petit bout de métal, de la taille d’un grain de riz, qui renferme un code composé de 15 chiffres. Elle utilise le principe de la radio-identification : le code s’affiche sur un lecteur spécifique lorsque celui-ci est passé à proximité de la zone d’implantation sur l’animal. Cet appareil est détenu par les différents professionnels susceptibles de s’en servir (vétérinaires, fourrières, refuges, associations etc.). La puce est non émettrice, étanche et biocompatible ce qui signifie qu’elle ne contient aucun système magnétique ou électrique qui pourrait nuire à la santé de votre animal. Infalsifiable, elle est implantée à vie par voie sous-cutanée chez un vétérinaire. Acte rapide et sans douleur pour l’animal, il ne nécessite pas d’anesthésie. Aucune réaction locale n’est à craindre (ni immédiate, ni retardée).




  • Voyager à l’étranger



Lorsqu’une personne voyage avec son animal de compagnie à l’étranger, c’est l’identification par puce électronique qui s’impose. Le document officiel est indispensable pour l’édition d’un passeport.

Attention : un animal qui voyage, c’est un risque de rage, une maladie toujours mortelle une fois les symptômes apparus. 

Aussi, avant de voyager, il est nécessaire de respecter la réglementation : l'animal identifié par puce doit avoir ses vaccins à jour. Pour cela, il faut prendre rendez-vous chez son vétérinaire 4 mois avant le départ. De surcroît, les conditions liées au voyage d’un animal varient d’unpays à l’autre ; le vétérinaire doit donc être consulté suffisamment en amont du départ. 

Des informations actualisées sont disponibles sur le site internet AniVetVoyage.



Question curieuse : Perdu(s) // trouvé(s) : Comment s’y prendre ?

Près de 75% des animaux déclarés perdus sont des chats. Or, moins de 1 chat sur 2 est identifié (source : https://identifier-mon-animal.fr/).

D’autre part, savez-vous que la puce électronique n’est pas géolocalisable ? Seul un collier GPS peut vous permettre de connaître la position de votre animal en temps réel. A noter que plusieurs événements de vie peuvent vous amener à modifier les informations liées à votre animal (statut sexuel, coordonnées, décès, etc.) et il est important d’y prêter attention (https://www.i-cad.fr/articles/abandon-contraint-deces-divorce-demenagement-mordeurquelles-demarches).

Une application officielle, baptisée Filalapat, est dédiée aux animaux perdus, vus et trouvés. Elle permet de retrouver plus facilement son animal grâce aux professionnels (vétérinaires, fourrières, refuges, associations etc.) et aux membres de la communauté, les Filalapot’s, présents sur tout leterritoire français.

Pour en savoir plus :

Préparer la visite du chat chez le vétérinaire
Préparer la visite du chat chez le vétérinaire

22/10/2021 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Nos amis les chats sont particulièrement sensibles aux changements dans leur environnement et la visite chez le vétérinaire est parfois mal vécue même sans évènement traumatique associé. Vous pouvez grandement améliorer son ressenti face à la consultation vétérinaire et le contexte qui peut y être associé par le biais de gestes et mesures simples.En effet en clinique nous constatons souvent que les comportements agressifs sont le résultat d’une successions de stresseurs mal vécus par le chat : en s’additionnant les uns aux autres ils finissent par saturer la tolérance du chat qui finit par dire STOP !Les quelques conseils suivants visent à améliorer la résilience du chat et éviter une sensibilisation au vétérinaire, au contexte ou à la caisse de transport.1. Choix de la clinique et du vétérinaire : Le choix du vétérinaire ou de la clinique peut s’avérer particulièrement important : un vétérinaire empathique respectueux de l’animal et prenant en considération les signaux de peur, de stress et pratiquant des manipulations non traumatiques ni aversives est à privilégier.Le bien-être animal est au cœur de nos préoccupations depuis toujours et de nombreuses améliorations sont dorénavant proposées au sein de notre cabinet à cet effet.Notre équipe est spécifiquement formée et investie dans la prise en charge de nos amis félins : de la prise de rendez-vous, à l’attente jusqu’à la consultation et l’hospitalisation nous mettons en place des mesures afin que son expérience soit la plus positive possible.Mesures de confort : couvertures, isolation aux bruits, prise en charge de la douleurDes contentions très douces, uniquement si nécessaireTranquillisation pour les actes douloureuxPrise en charge du stress (diffusion de phéromones ou huiles essentielles apaisantes)Création d’associations positives avec distribution de friandises….2. Programmer la visite :--> Préférer une visite sur rendez-vous. S’il s’agit d’une clinique mixte chiens et chat, vous pouvez ainsi demander un créneau horaire sans présence de chiens ou éventuellement le premier rendez-vous du matin ou de l’après-midi pour limiter l’attente.--> Adapter autant que possible l’heure du rendez-vous avec les habitudes du chat : s’il sort en extérieur il a probablement des petites routines de sortie prenez-les en considération afin de ne pas l’obliger à rester à l’intérieur en prévision du rendez-vous.--> Si votre chat apprécie particulièrement une friandise à lécher (sticks liquides par exemple) ou à croquer, prévoyez une petite quantité à distribuer chez le vétérinaire pendant les manipulations par exemple ou après pour le récompenser.3. Habituer à la caisse de transport :Un chat bien habitué à la caisse s’y sentira en sécurité et il ne sera pas difficile de l’y placer : premier stress évité pour le chat…et son propriétaire. Si le chat résiste malgré tout à une mise en caisse par vos soins trois options pour faciliter la manœuvre: Placer la caisse à la verticale et glisser le chat l’arrière en premier en le maintenant par les épaules, cela vous évitera de le pousser à l’intérieur et d’avoir les 4 pattes tendues sur l’entrée de la caisse pour éviter d’y rentrer…,Placer le chat dans la caisse par l’ouverture sur le dessus souvent plus grande et plus confortable pour le chat,« Emballer » le chat dans une couverture douillette afin de faciliter son insertion dans la caisse4. De la maison à la salle de consultation : Toute manipulation avec le chat doit dans l’idéal être pratiquée dans le calme et sans précipitation.Anticipez en suffisance l’heure de la visite afin de pouvoir placer le chat dans son transporteur sereinement.--> L’ajout d’une solution apaisante en spray sur la couverture tapissant le fond de la caisse peut être utile pour limiter le stress du voyage.--> Afin d’éviter les courants d’air et diminuer l’impact de l’environnement sur le chat couvrez la caisse avec une couverture imprégnée de l’odeur familière de la maison. Attachez la caisse dans la voiture avec la ceinture de sécurité ou calez-là au pied du siège passager. Le but étant d’offrir un maximum de stabilité au chat au cours du transport pour plus de confort sans oublier la sécurité.Chez le vétérinaire : -->  En salle d’attente ne posez pas la caisse de transport au sol mais plutôt sur une table ou une chaise voire sur vos genoux. La couverture l’isolera du bruit et limitera l’impact des odeurs de la clinique.--> Si possible demandez un emplacement loin des chiens, dans le cas contraire et si l’attente peut être assez longue laissez le chat dans la voiture et ne le descendez qu’au dernier moment ( à l’entrée en consultation de la personne vous précédant par exemple).--> N’hésitez pas à parler à votre chat pour le rassurer.5. En consultation : Découvrez la caisse et posez la couverture sur la table, devant la caisse et encouragez votre chat à sortir de lui-même.S’il est trop stressé ou timide ouvrez la caisse en démontant la partie supérieure : le vétérinaire pourra l’ausculter dans le transporteur au besoin. --> En cas de difficultés à l’auscultation, la couverture préalablement étalée sur la table pourra servir à « emballer » votre chat pour faciliter les soins pour le confort et la sécurité de chacun….--> N’oubliez pas si vous avez pris des gâterie pour votre chat, qu’elles peuvent vous être très utiles au cours de la consultation pour créer une association positive avec le contexte, le vétérinaire ou la manipulation.--> Ne jamais crier ou réprimander le chat quoiqu’il fasse : c’est déjà vrai à la maison mais cela est encore plus important chez le vétérinaire--> Si le chat est déjà particulièrement stressé et sensible aux manipulations il existe des médications douces qui peuvent vous être délivrées avant votre venue et distribuée par voie orale afin de faciliter les soins.--> Si la consultation est trop pénible et que le chat devient particulièrement agressif l’option d’une tranquillisation courte est à envisager ou l’administration d’une médication plus forte avant la visite . La médicalisation permettra de soigner l’animal quand cela est nécessaire et vous permettra de ne pas le sensibiliser davantage et de pouvoir travailler sur cette composante hors contexte.--> Lors de rendez-vous pour une chirurgie : n’hésitez pas à laisser dans la caisse un petit jouet familier ou un textile vous appartenant et qui porte votre odeur : très apprécié chez les chats peureux et proches de leur humain ! Demandez à ce qu’il soit placé avec ses objets proches de lui pendant la phase de réveil.

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